9 juillet 2020
Les 16 organisations regroupées dans le collectif du pouvoir de vivre pour la métropole de Montpellier ont pris connaissance de l’affirmation à l’assemblée nationale par le ministre du logement mardi 30 juin qu’il n’y aurait pas d’expulsion locative sans relogement malgré la fin de l’état d’urgence sanitaire et de l’intervention en conséquence d’une instruction aux préfets le 2 juillet. Même si le responsable de ce ministère vient de changer, ils veulent croire à la continuité de cette position ; laquelle concerne d’une part les occupations collectives (sur lesquelles certaines de nos structures ont déjà eu maintes fois l’occasion d’alerter) et d’autre part des locataires individuels qui auront vu leur situation empirer avec la crise que nous vivons aujourd’hui, donc leur capacité de paiement des loyers encore diminuer et le risque d’expulsion se profiler.
Pour examiner comment cette affirmation va se traduire concrètement dans notre métropole pour les locataires en difficulté de paiement, elles demandent qu’une rencontre partenariale soit organisée par le préfet, chef de file en la matière.
A cette rencontre devraient pour nous participer non seulement des représentants de l’ensemble des institutions publiques pouvant contribuer à la mise en œuvre d’une telle opération (mairie et métropole, département, région), mais aussi des organisations de la société civile concernée : notre collectif évidemment, d’autres également.
Nous avons envoyé en ce sens une lettre au préfet de l’Hérault ainsi qu’aux autres pouvoirs publics territoriaux (voir en annexe)
Dominique SCHALCHLI / 06 13 98 24 62) coordinateur
collectif Montpellier et Environs - pouvoirdevivre.mpl@gmail.com
Notre initiative est
- complémentaire de celle du collectif ALERTE d’Occitanie
- soutenue par le collectif du pacte pour la transition de Montpellier, avec lequel nous examinons comment mener des actions communes, ainsi que par des organisations du collectif local montpelliérain « plus jamais ça »
